Droits des enfants : Accès aux jeux, loisirs, activités culturelles, à l’information et liberté de pensée

 Les facteurs de la croissance émotionnelle, intellectuelle et  spirituelle d’un enfant relèvent du temps qu’il accorde aux jeux, loisirs et activités culturelles. C’est d’ailleurs l’affirmation du dicton : « un enfant qui ne joue pas est malade ».

Pour ne pas tomber dans la faussée du laisser-aller et laisser-faire, les enfants devraient être assistés par des adultes qui veillent sur eux et coordonnent ces activités ludiques. Tout jeu doit concourir à un résultat positif en résolution pacifique de différends dont : la division, haine, jalousie, dispute basée sur le genre et bagarre, tribalisme, race et religion. C’est ici la place d’un adulte, car innocents que les enfants sont, ils peuvent facilement être manipulés  par l’environnement impropre.

Les centres récréatifs, d’attraction et d’encadrements pour enfants  sont de plus en plus visibles dans nos milieux respectifs. La question est de savoir si la majorité de parents sont en mesure d’en faire profiter leurs enfants.

Ainsi grandissent les enfants qui ne connaissent pas leur pays car ils ne peuvent pas le visiter. Tous ces endroits ne sont connus que de nom et cela reste bien triste.

Vous trouverez, et cela hors de tout doute raisonnable, des enfants et même des adultes de Bukavu qui ne connaissent pas le PNKB, de Goma qui ne voient le volcan Nyiragongo que sur la télévision, de Kinshasa qui ne connaissent pas l’aéroport de Ndjili, de Kisangani qui ne connaissent pas les chutes Wagenia.

Quant à l’accès à l’information et liberté de pensée, il semble qu’un homme non informé est un danger permanent pour la société apprenons-nous dans la rue à tout bout de temps.

Ainsi donc, l’apprentissage est sans limite et nul ne détient le record quant à ce. Profitons-en quand c’est à notre portée et quand nous le pouvons.

De l’information, dans bien de situations, plusieurs enfants se trouvent déjà dans des débats dont ils ne connaissent même pas le titre par le simple fait qu’ils se trouveraient à des endroits suspects et à des heures suspectes. La plus grande question déjà ici c’est quelle est la source d’informations pour nos enfants ? Les chansons, journaux, brochures, livres, émissions radiodiffusées ou télévisées, internet restent les plus usuels. Mais, est-ce que nos enfants en tirent le meilleur d’eux-mêmes ou vont jusque dans des bavures ? Et que faisons-nous ou pas et que devrions-nous faire ?

La CEDE insiste que l'enfant a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté de rechercher, de recevoir et de répandre des informations et des idées de toute espèce, sans considération de frontières, sous une forme orale, écrite, imprimée ou artistique, ou par tout autre moyen du choix de l'enfant. (Art.13 de la CEDE).

Nous devons continuer, tous et chacun en ce qui le concerne à travailler pour le bien-être de nos enfants en temps de paix comme en temps de guerre, que ce soit aussi en temps de disette ou en temps d’abondance.

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